Fruit du Dragon ou Pitaya
Le Pitaya mieux
connu sous le nom de « fruit du dragon » (dragon fruit ou strawberry pear) est originaire d’Amérique centrale. Ces cactus aux allures de vignes vierges furent importés au VietNam par
les colons et rivalisèrent rapidement en prix avec le fameux Durian local. De nos jours ils sont appréciés dans toute l’Asie.
Ce fruit mesure une dizaine de cm pour environ 350 gr. Voici le fruit entier puis la coupe transversale.
Il existe trois sortes de fruits provenant d’autant d’espèces distinctes, tous comestibles, à basse teneur en calories et portant une peau épaisse à petites feuilles :
- Hylocereus undatus, pulpe blanche et peau rose
- Hylocereus polyrhizus, pulpe rouge et peau rose
- Selenicereus megalanthus, pulpe blanche et peau jaune
La médecine traditionnelle des Indiens d’Amérique centrale attribue au pitaya d’étonnantes vertus digestives. On le mange cru à la manière d’un kiwi. Les graines ont la taille des graines de sésame et sont disséminées dans la pulpe. Elles sont donc absorbées avec le fruit. On peut en faire du jus ou du vin ; la grosse fleur du pitaya est aussi comestible et on peut en faire du thé. Qui en aura fait l’expérience voudra bien me donner ses impressions !
Le pitaya nécessite 5 à 10 fois moins d’eau que n’importe quelle autre culture fruitière, ce qui en fait un produit intéressant pour exploiter les zones arides. La couleur attrayante du fruit et ses qualités nutritives en font un excellent produit marketing mais les acheteurs achètent actuellement ce produit plus pour la décoration que pour la dégustation. Encore pratiquement inconnu en France en 1995, le pitaya fait désormais partie intégrante de l’offre en fruits tropicaux des grandes surfaces.
Sa production se développe énormément dans des pays tels que le ViêtNam, Israël (sous serres car cette cactacée ne supporte pas le plein soleil), le Guatemala, l’Australie ou sur l’Ile de la Réunion. La seule difficulté de la production de ce fruit réside dans la fécondation des fleurs qui, originalement, est faite par les papillons ou les chauves souris des forêts tropicales. On le multiplie donc plutôt par bouture.
Le petit nuancier pour les aquarellistes :