HILDEGARDE DE BINGEN
En lisant « La clôture des merveilles » de Lorette Nobécourt, j’ai découvert la vie surprenante d’Hildegarde de Bingen couronnée, en 2012 par le pape Benoît 16, quatrième femme docteur de l’Eglise ! Après Catherine de Sienne, Thérèse d’Avila et Thérèse de Lisieux.
En l’an 1106 époque d’épidémies et de métamorphoses, dans la noblesse rhénane on offre aisément sa dernière fille au couvent comme l’aînée à se marier. C’est ainsi que sera offerte Hildegarde à Dieu l’année de ses 8 ans et deviendra moniale.
« Je te salue
Femme aux yeux de basilic
Dont les silences ourlés
A l’éternité
Chantaient
Chantent encore »
En admirant les photographies de Capucyne voir ici : http://capucyne.over-blog.com/article-lumieres-du-soir-au-bord-de-l-erdre-124020535
et son article : http://capucyne.over-blog.com/article-le-vitrail-de-veronique-moret-124125776.html
et avec son aimable autorisation, il m’est venue l’idée de mêler un peu des deux émotions.
- La toile d’araignée si patiemment tissée dans la lumière de la clôture
- La vie d’Hildegarde dans la lumière de la viridité (quintessence de ce qu’est la vie pour elle, une force divine qu’articulent la nature et le langage du cœur et de l’esprit), et dans la clôture de son couvent.
Viridité du latin viriditas, nom féminin, état de ce qui est de couleur verte.
Ce vert, ces verts que l’on retrouve dans mon aquarelle…. Vert viridian, cobalt, émeraude, phtalocyanine etc.